2012 : le Final Four

2012 : le Final Four

 

DEMI FINALE BOLOGNE BAT ROUEN 4/0

ROUEN MUET EN ATTAQUE

Pour avoir un espoir de battre Bologne, il faut avoir toutes ses armes. Ce n’était pas le cas des Huskies, privés de Paquette (suspendu), d’Hagiwara (raisons professionnelles) et d’Aponte (non qualifié). Sans trois de ses meilleurs frappeurs, Rouen n’a pas trouvé la solution face aux lanceurs italiens Panerati (2 hits en 6 manches) et d’Angelo (1 hit en 3 manches). Alors les Rouennais se sont battus, Mazger a résisté, lançant sept strike outs en 6 manches…
Malheureusement, Rouen va connaitre une mauvaise 3me manche. Bologne ouvre le score sans coup sûr. Deux BB et une erreur vont coûter chers. Bologne est devant et va ajouter un point en 4me sur deux hits et un sacrifice fly. Puis deux supplémentaires en 6me (3 hits, une erreur). Les Huskies n’étaient pas loin, mais son attaque était trop muette pour espérer s’imposer.

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PETITE FINALE AMSTERDAM BAT ROUEN 8/7

LA POUSSÉE ROUENNAISE

Amsterdam a assommé Rouen d’entrée. Les cinq premiers frappeurs ? Cinq hits dont un homerun pour Henrique (2 points) et un double pour Berkenbosch. En tout, ce sont six hits frappés pour cinq points. Rouen est K.O. Pourtant, les Huskies ne craquent pas. Un point en 1ere (simple de Marche pour faire marquer Paquette) et un autre en 3me (double de Gauthier, son 2mpe et point de Paquette). Rouen reste à distance. Amsterdam sent la menace et marque trois points de plus en 5me et 6me. Suffisant pour enlever tout espoir aux Rouennais (8/2) ? Les Huskies réagissent avec des hits de Lefevre et de Bert (8/4).\r\n9me et dernière manche. Erreur du champ centre sur un fly de Smith. Simple de Marche, puis de Piquet (8/5). Dagneau frappe un roulant sur le lanceur qui retire Piquet en 2. Un retrait, coureur dans les coins. Gleeson est retiré sur trois prises. Deux retraits. Double de Lefevre, Rouen revient à 8/7. Bert est au bâton. Strike, foul ball… strike ! La magnifique poussée rouennaise s’arrête là.

 

RÉACTIONS

« Nous aurions pu battre Bologne et Amsterdam. C’était parfois difficile contre leurs frappeurs mais, si on les revoit, j’ai déjà en tête deux ou trois ajustements qui devrait nous permettre de les gêner. En tout cas, c’était une bonne expérience même si on n’a pas joué notre meilleur baseball. Depuis longtemps maintenant, l’Europe connait les Huskies et notre participation au Final 4 va augmenter la présence du club, alors tout n’est pas perdu ».  Owen Ozanich

« Quel bilan ?
Positif malgré les défaites, avec un sentiment d’inachevé, dû au regret de ne pas avoir pu jouer le match contre Bologne avec toutes nos forces. Le match contre Amsterdam, où l’on est pas loin malgré les cinq points en 1ere manche qui nous coûtent chers. Mais on y a cru jusqu’au bout et ça c’était vraiment fun ! Mais c’était vraiment une super aventure, un truc incroyable quand tu pratiques en amateur. Moi, ce que je ressens quand on joue une coupe d’Europe et un Final 4, c’est le sentiment d’être pro pendant une semaine. Boire, manger et dormir Baseball !
On partage tous cette très très grosse envie d’y retourner et de se préparer pour atteindre cet objectif. Quel souvenir ? Le voyage, le terrain, la soirée d’accueil qui était juste énorme.. Les matchs !Surtout la fin du match contre Amsterdam et les quatre hits de Max (Lefevre, son frère, NDLR), le monde dans les gradins et cette grosse ambiance italienne… comment dire ? Très bruyante !
La soirée d’après match avec la team, la petite place de Nettuno et ses bars, les abdos impossibles, le retour en voiture à l’hôtel et le discours de Keino (Perez, le coach) à l’aéroport pour le retour. Voilà beaucoup de très très bons souvenirs !
Quelle leçon ?
Ce que l’on sait déjà, sur un match, on peut battre n’importe qui, mais on a besoin d’être au top et au complet. Mais plus on jouera ce genre de match et plus on sera capable de les gagner . Cela passe aussi par la réussite et le développement du baseball français dans son ensemble. «   Greg Fages, coach

Bologne au sommet - Après avoir battu Rouen en demi finale 4/0, Bologne est sacrée championne d’Europe en battant Nettuno 4/3.