Entretien avec Sylvain Virey, le patron du sportif à Rouen

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Ancien manager de l’équipe de France, ancien manager de Rouen, 
ancien patron du Pôle France de Rouen et ancien joueur, il revient pour aider à continuer à faire grandir le club. Il est ambitieux et optimiste pour l’avenir des champions de France.

Son numéro de maillot, le 31, trône au fond diu terrain Pierre Rolland. Un numéro retiré il y a quelques années, un honneur rendu à ceux qui ont marqué l’Histoire du club.  Plus personne ne pourra porter le 31 dans l’équipe Elite des Huskies. Un hommage qui montre l’impact que Sylvain a eu à Rouen. Il avait depuis quelques années pris du recul, sans jamais cesser de s’informer sur l’actualité du club. L’envie d’un retour, il reconnait, trottait de plus en plus dans sa tête. Un entretien avec Pierre-Yves Rolland, le nouveau Président, a achevé de le convaincre. Comme il l’explique dans son entretien pour Huskies’mag, a accepté de replonger avec des objectifs clairs. « Au delà du fonctionnement régulier des championnats, c’est toute la logique interne de formation et de structuration du club qui m’intéresse. De la recherche et de l’accueil du jeune licencié en passant par le softball, les échelons de compétitions proposés jusqu’au niveau européen, de l’aménagement du terrain aux projets citoyens favorisant l’accès au sport pour tous ».

Sylvain est donc le nouveau patron de tout le domaine sportif du club et il s’est entouré d’une équipe performante avec Keino Perez, Mickael Cerda, Luc Piquet, Boris Marche et Sébastien Lebreton.  

Comment s’est décidé ton retour au sein du club ? 

Ma décision a été prise à la suite d’un déjeuner avec Pierre-Yves (Rolland) en novembre dernier. Mais l’idée trottait dans ma tête depuis plusieurs mois.

Qu’est-ce qui t’a convaincu ? 

C’est avant tout le souhait de partager un projet commun avec des amis.

Je pense que c’est aussi une question d’équilibre entre ce que j’ai pu recevoir grâce à ce club et de que je peux apporter aujourd’hui en tant que bénévole. J’ai toujours été reconnaissant et admiratif des dirigeants du club de Rouen. J’ai envie d’en être !

La période « Covid » nous a tous aussi donné à réfléchir… je savais le club en questionnement ces derniers mois. Pierre-Yves m’a proposé de m’associer au projet de relance du club. Le contexte et son ambition de mettre les bonnes personnes aux bonnes places m’ont poussé à faire le pas. Il faut dire aussi que de nombreuses personnalités de très grandes valeurs sont là. En premier lieu, Xavier Rolland, qui quitte ses fonctions de président mais qui reste dans le bureau (essentiel !), une vingtaine de personnes sont actuellement au comité directeur dont d’anciens joueurs de haut niveau (Luc Piquet, Boris Marche), des parents investis au delà de la présence de leurs enfants sur le terrain et des professionnels (Mickey Cerda, Keino Perez et Lydie Pettinotti). Je suis, je l’avoue, impressionné par autant de personnalités et de compétences. Elles permettent d’être rassuré sur le potentiel d’un club qui est déjà au top des clubs français.

Pierre-Yves est un très bon relais de Xavier pour reprendre la tête du club. Je suis sur la même longueur d’onde que lui et j’aime l’équilibre qui est proposé pour développer un grand club citoyen.

Pour les plus jeunes qui ne te connaissent pas, peux-tu nous rappeler ton parcours dans le baseball ?

J’ai commencé le baseball assez tard, en 2nde lorsque J’étais au lycée Camille St Saëns de Rouen, en UNSS volley-ball. Notre professeur d’EPS nous avait proposé de finir l’année scolaire en jouant au baseball sur la planète de St Exupéry (lieu actuel du terrain de baseball). J’ai accroché à ce sport et nous avons, avec mes copains, acheté chacun notre batte et un gant. Un an plus tard, le club s’est installé à St Ex et j’y ai pris ma licence. J’ai joué avec l’équipe Une à la fin de ma 1ère saison. Porté par l’élan de jeunes étudiants compétiteurs et ambitieux, avec l’aide d’hommes clefs comme Daryl Lee, Jean René Tapia, Luc Tardif, … j’ai appris à aimer les victoires et la fraternité des hommes et des femmes qui ont fait ce club. J’ai fait de cette passion mon travail en obtenant le professorat de sport en 1996. Placé auprès de la fédération pendant une vingtaine d’années, j’ai développé le Pôle Espoir au CRJS de Petit Couronne depuis son origine en 1997,  Le Pôle France a été labellisé en 2008 et j’ai encadré les équipes de France jusqu’en 2014.

Certains joueurs du Pôle ont étoffé les effectifs des équipes de France et des clubs Elite. A Rouen, cela a formé le socle de l’équipe 1. J’ai participé au développement des équipements tels que les cages de frappe, l’infield en synthétique et les éclairages d’entraînement. Ces éléments sont essentiels. Le terrain et les cages sont ainsi partagés entre le club et les structures d’entraînement de la ligue. Ils montrent combien il est important de pouvoir mutualiser les équipements pour favoriser le développement de la pratique.

c’est toute la logique interne de formation et de structuration du club qui m’intéresse.

Quels sont tes plus grands souvenirs ? 

Ils sont nombreux. Comme joueur je me souviens encore de mes premiers « at bat » face à Guillaume Coste de Savigny lors de ma première saison (phase finale de N3 de l’époque), de ma course en finale de D1B au marbre pour le point de la victoire après une lourde défaite la veille face à Montpellier (équipe constituée de joueurs du Centre National de Haut Niveau de l’époque (ex Pôle France) avec JM Mayeur entre autres) sur le terrain de Savigny… ce n’était qu’en 2ème division, mais j’ai senti qu’un déclic se passait dans la tête des joueurs (dans la mienne en tout cas). Je garde aussi le souvenir des matchs réalisés au Québec en 1991 avec l’équipe, tout comme le Final 4 européen en Italie avec le club en 2012. Une autre époque…mais là encore, ce sont des moments qui ont scellé des liens forts.

Mes moments les plus marquants restent aussi liés à l’encadrement des joueurs et des équipes dont j’ai eu la charge. Des premiers titres de champion de France cadet et junior avec les équipes de ligue de Normandie, des tournois et championnats d’Europe avec les équipes de France et en particulier la 2ème place historique en Espagne en 2006, ou encore les initiatives prises avec l’île de St Martin en 2009 avec l’équipe de France Senior. Les liens d’amitié que j’ai pu tisser avec certains coachs et joueurs restent pour moi des faits marquants de ma vie.

Tu as aussi participé à des camps de clubs de la MLB aux Etats-Unis ? 

En plus des nombreuses conventions ABCA auxquelles j’ai assisté, j’ai en effet bénéficié de 3 stages avec des organisations MLB. Les Braves d’Atlanta en Floride, les Athletics d’Oakland puis les Brewers de Milwaukee à Scotsdale (Phœnix). Vivre de l’intérieur la vie des organisations MLB sont des expériences incroyables. Certains Américains couperaient leur bras droit pour vivre ces expériences. Couplées aux étrangers venant renforcer le club et au programme « envoy coach » MLB, elles m’ont apporté beaucoup d’expériences que j’ai traduites dans mes entraînements, mon coaching et ma vision du jeu en général.

Tu as formé beaucoup d’internationaux français. Quel regard portes-tu sur leur carrière ? 

J’ai eu la chance de croiser quelques très bons joueurs qui ont joué pour les équipes de France. Ça a commencé rapidement, dès les années 95, avec quelques juniors de la section sportive des Andelys qu’avait initiée Eric Elsonsohn (ex DTN). J’ai eu surtout la chance d’avoir une première promo du Pôle en 1997 avec des joueurs de grande valeur comme Boris Marche, Jérôme Dussart, Christophe Goniot, Simon Colboc,… suivie de joueurs de talent qui ont joué en université américaine ou signé pro tels que Joris Bert, Fred Hanvi, Alexandre Roy, Maxime Lefèvre,… jusqu’à la dernière génération que j’ai encadrée et qui joue encore aujourd’hui : Bastien Dagneau, Yoann Vaugelade, Dylan Gleeson… Je ne peux pas tous les citer mais ce qui me touche le plus dans ces parcours, c’est la qualité des personnes qui en sont sorties. Pour moi le pôle, c’est une école de vie, ce n’est qu’un prétexte à développer des jeunes pour les aider à devenir de meilleures personnes. Avec les résultats sportifs, j’ai eu autant, sinon plus, de plaisir à voir les hommes qui se sont développés après leur passage au pôle. J’espère en tout cas que cela a contribué à leur épanouissement. Même si c’est difficile, je suis heureux de voir que cette structure, comme l’académie, perdure aujourd’hui avec Dylan Gleeson et Keino Perez.

Ce qui me porte, ce sont les valeurs du club basées sur le respect, l’humilité et l’éducation.

Quel sera ton rôle ? 

Pierre-Yves a souhaité me positionner pour animer le « Pôle Filière Sportive ». Il est constitué de Boris marche, Luc Piquet, Sébastien Lebreton et Greg Fages, appuyé par les professionnels du club Mickey, Keino et Lydie et nous faisons appel à d’autres personnes selon nos besoins. Ainsi, Xavier Rolland, François Colombier, Cyril Vissac, Stéphanie Raulet participent également aux discussions des projets qui sont ensuite proposés au bureau et au comité directeur… 

Au delà du fonctionnement régulier des championnats, c’est toute la logique interne de formation et de structuration du club qui m’intéresse. De la recherche et de l’accueil du jeune licencié en passant par le softball, les échelons de compétitions proposés jusqu’au niveau Européen, de l’aménagement du terrain aux projets citoyens favorisant l’accès au sport pour tous.

Tu as quitté le baseball il y a presque 7 années maintenant. Comment as tu retrouvé le club ? Le baseball français ? 

Le club de Rouen a su rester au meilleur niveau Français. C’est incroyable de pouvoir maintenir un tel niveau aussi longtemps. 

Je suis encore à ce jour, et avec les membres du Pôle Filière Sportive, dans l’état des lieux. Le club part dans de nombreuses directions aujourd’hui. L’encadrement des bénévoles a été développé et les actions dans le milieu scolaire se sont multipliées. Le club a également  élargi ses interventions vers d’autres publics tel qu’en softball, en baseball féminin et en sport adapté. 

Il n’a par contre pas su faire évoluer ses équipements ce qui est préjudiciable à sa croissance. Les échanges avec les clubs étrangers se sont également ralentis depuis 2014, en particulier chez les jeunes.

En tant que patron du secteur sportif, quelles sont tes ambitions ? 

Ce qui me porte, ce sont les valeurs du club basées sur le respect, l’humilité et l’éducation permettant aux jeunes de devenir plus responsables et autonomes dans leur pratique comme dans leur vie quotidienne. Les victoires sont le fruit d’une discipline et d’un travail. Nous pouvons accueillir les meilleurs talents possibles, ils ne seront rien sans un milieu favorable à leur épanouissement. Mes ambitions se résument donc à contribuer à améliorer ce contexte de développement du joueur au sein du club. Si la finalité s’exprime par des résultats sportifs toujours au top, le chemin pour les atteindre est tout aussi important.

Quels sont tes grands projets ? 

Après avoir réalisé l’état des lieux du club, il s’agira avant tout de stabiliser les acquis, de contribuer à pérenniser et développer sa structuration en profitant des opportunités qui nous sont offertes. En particulier concernant l’organisation des professionnels et du fonctionnement des différents collectifs.
Chaque année, il sera nécessaire d’envisager un nouveau projet structurant. A titre d’exemple, le développement d’un service de préparation physique avec un espace et un personnel dédié, la refonte du terrain, les abords et l’accueil du stade, l’implication des parents dans l’accompagnement du double projet des jeunes, etc., nous devons aussi accorder de l’importance et structurer la formation interne de nos licenciés – joueurs, coachs et officiels. Le club doit ainsi avoir une formation interne clairement établie et reconnue.

Comment vois-tu ton travail au quotidien avec ton staff ? 

Nous nous réunissons tous les 15 jours pour aborder une problématique d’organisation ou de projet. Je me vois plutôt comme un animateur qui accompagne plus qu’il ne dirige. Si les projets se font, cela sera parce qu’il seront pris en main par les acteurs de ce Pôle, bénévoles comme professionnels.

L’objectif est que les Huskies soient un club européen bien dans sa région et bien dans sa ville.

Les Huskies ont été sacrés 15 fois champions de France. Est-ce possible de rester encore si longtemps tout en haut ? 

Rester le meilleur club Français reste d’actualité et restera un challenge permanent ! Même si le groupe de joueurs concernés par l’équipe 1ère subit un profond renouvellement, cet objectif de performance fait partie des gènes du club. 

Dans quels domaines les Huskies doivent-ils progresser ? 

L’arrivée massive de compétences et la multitude de projets portés par les différents pôles vont nécessiter de l’organisation et la mise en place d’une priorisation des projets. En d’autres termes, il faut professionnaliser nos démarches pour les rendre claires et pérennes. Chacun doit connaître son périmètre d’action pour œuvrer dans l’intérêt commun du club.

Par ailleurs, le club ne se développera pas seul. Les partenariats et les échanges sont à développer avec des clubs (Français ou étrangers) mais aussi des entreprises et les collectivités. L’objectif est que les Huskies soient un club européen bien dans sa région et bien dans sa ville.

Nous devons ainsi renforcer l’idée de club citoyen, où lorsqu’un membre s’y inscrit, il y trouve une famille, une philosophie de jeu et de vie. C’est déjà le cas. Le tout est de le formaliser et de l’organiser d’avantage.

A titre d’exemple, le suivi socio professionnel de ses membres doit être mieux considéré ; nous pourrions imaginer des aides aux devoirs avant les entraînement réalisés par des parents volontaires ; un réseau d’entreprises favorisant les stages en entreprise des jeunes de 3ème aux étudiants à la recherche d’un travail.  Les meilleurs clubs de l’agglomération Rouennaise sont disposés à échanger sur leurs bonnes pratiques. Ils peuvent être solidaires plutôt que de se considérer comme des concurrents. Cette approche doit aussi pouvoir exister avec les clubs du territoire de proximité jusqu’aux clubs Européens.

Le club doit aussi développer ses infrastructures. Une salle de musculation, planifier le renouvellement de l’infield, revoir les éclairages, développer d’autres lieux de pratique pour le soft et les jeunes afin de désengorger le terrain de St Ex… « One pitch at a time », nous avons de nombreuses années devant nous pour envisager tout ça !

Le groupe de l’équipe 1 est très rajeuni en effet. Mais le potentiel est là et nous serons toujours aussi ambitieux.

Comment vois-tu la saison 2021 ? 

Une saison va tout de même pouvoir se dérouler. C’est un soulagement ! Elle fera suite à une année blanche… où certains joueurs devaient finir leur carrière et d’autres devaient éclore. Les clubs ont à gérer les variations de prises de licences et certains se remettront plus ou moins bien de cette crise sanitaire.

A cette situation s’ajoute une saison particulièrement courte (de juin à octobre). Ce changement de physionomie de championnat peut réserver des surprises.

Le règlement de gestion des étrangers est également très permissif et peut également changer considérablement la donne. Nous nous y préparons, en gardant une approche qui a fait de ce club ce qu’il est aujourd’hui.

5 de nos jeunes en Amérique du Nord ? Pour le club, c’est aussi la récompense d’une formation de qualité, de notre engagement pour aider les joueurs à se développer. 

L’équipe s’est sérieusement rajeunie… 

Le groupe de l’équipe 1 est très rajeuni en effet. Mais le potentiel est là et nous serons toujours aussi ambitieux. Je pense même, comme Keino, que l’équipe a rarement été aussi complète qu’aujourd’hui. L’équipe 1 qui pourra aussi s’appuyer sur un roster de 40 joueurs avec l’équipe 2. J’insiste, l’idée n’est pas d’aller « acheter » des étrangers pour compenser des départs mais plutôt de faire confiance à notre formation interne. Le raccourci est facile à prendre mais il pourrait mettre en danger la pérennité de nos salariés et compromettre nos projets de structuration ; cela ne correspond pas à nos valeurs de développement de nos potentiels Français.

5 jeunes évolueront en Amérique du nord à la rentrée. Une fierté pour le club ?

C’est une réelle récompense. En premier lieu pour ces jeunes qui vivent leur rêve. Ils bénéficieront d’une expérience incroyable qui leur permettra de progresser en tant que joueur et en tant que personne. Pour le club, c’est aussi la récompense d’une formation de qualité, de notre engagement pour aider les joueurs à se développer. Nous continuerons d’ailleurs à développer cette politique au sein du club et avec nos partenaires institutionnels.

Les liens forts avec les structures fédérales et en particulier le Pôle Espoir de Petit Couronne et de l’Académie doivent être renforcés et permettre l’émergence de ces jeunes talents. En ce sens, je considère le club comme un club passerelle, où il fait bon vivre, où l’on trouve des moyens pour progresser au plus haut niveau, et où l’on revient avec plaisir après avoir pu bénéficier de ce type d’expérience. 

Revers de la médaille, c’est 5 départs pour les phases finales ! Mais le club a de la ressource et ces projets sont un investissement pour le futur. Si certains peuvent regarder ce que cela nous coute, je préfère voir ce que cela rapporte. En plus de la fierté d’avoir aidé ces jeunes à grandir et à titre d’exemple, Boris Marche, Maxime Lefevre, Joris Bert… ont vécu ces expériences en université américaine. Ils ont même pour certains suivi ce projet par des contrats pros. Ils sont dans notre line up ou au Comité directeur aujourd’hui et apportent à leur tour leur savoir-faire au collectif.

Cette année, une de nos recrues (Jacob Biller) aura également pour objectif de développer nos liens avec le continent Nord-américain ? Nous devons recréer ce lien direct avec le continent Nord-Américain. Il évoluera aussi avec l’équipe réserve. Notre focale n’est pas d’avoir un titre quoi qu’il en coute ; mais de travailler en profondeur, pour que notre école de formation tienne compte de l’ensemble de la chaine de développement. Pour être un grand club, c’est un élément indispensable.

La pandémie ne facilite pas la préparation… 

Nous ne contrôlons pas cet aspect. Du coup, Notre saison s’est préparée comme si les freins sportifs allaient se lever. La plupart de nos joueurs ont un statut de sportif de haut niveau, ce qui a permis et permet l’entrainement quotidien.Nous avons prévu des matchs internes D1/D2 et des matchs amicaux contre Montigny et Savigny.

Même si nous avons garder nos contacts pour jouer à Rotterdam, les contraintes sanitaires ne nous ont pas permis de le faire cette année.  Nous ferons les ajustements en fonction des aléas.

Ton numéro (le 31) a été retiré. Il est affiché au fond du terrain. Deux nouveaux numéros vont le rejoindre. Ceux de Luc Piquet (45) et de Kenji Hagiwara (51). Un mot sur eux ? 

Kenji et Luc ont eu une carrière sportive impressionnante… Ils représentent ce qui s’est fait de mieux dans le baseball Français avec des records, des titres et des sélections en EF. Leurs carrières sont exemplaires et montrent qu’on peut vivre de grandes expériences en s’investissant. Je suis fier de les avoir (un peu) accompagnés au cours de leur carrière. Ils représentent ce qui se fait de mieux au sein du club : des talents qui se sont développés grâce à leur investissement, dans un contexte club favorable. 

Même si l’on peut poser des chiffres pour se rendre compte de leur incidence dans le jeu, la valeur de ces hommes ne se résume pas à ça. Luc et Kenji, à leur manière, s’inscrivent aussi dans la durée avec le club et redonnent un peu de ce qu’ils ont reçu. Ils sont un exemple pour les générations qui leur succèderont.

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