Nicolas Dubaut: « Ça fait un peu bizarre de jouer contre les Huskies »

| Publié par | Catégories : Compétition

En trois saisons avec Rouen, Nicolas Dubaut a contribué à écrire l’histoire des Huskies. Le fait d’arme qui reste encore dans toutes les mémoires est bien évidemment sa victoire contre les italiens en ½ finale de coupe d’Europe 2007 (performance qu’il réitèrera quelques mois plus tard avec l’équipe de France). Mais il fut aussi celui qui remporta plusieurs matches cruciaux en play-offs. Il a montré tout sa force de caractère en revenant au meilleur niveau après une terrible blessure au poignet. Puis, après avoir parfaitement réussi sa reconversion professionnelle, il a de nouveau repris avec succès le chemin des terrains, cette fois avec son club de toujours, le club de sa famille, le PUC. Pour les Huskies, ce n’est certainement pas une bonne nouvelle d’avoir à affronter un « Nico » en pleine possession de ses moyens. Ils savent trop bien, pour en avoir bénéficié pendant trois belles saisons, tout ce qu’il peut apporter à une équipe. Avec Rouen, comme lanceur, Nicolas a présenté une fichje de 14-2 (1 save) et une ERA de 2,11. L’adversaire a frappé pour .220 contre lui, et il a lancé 111 K en 141 manches de travail. Au bâton, il affiche une moyenne de .265 avec 46 points produits, et chose surprenante pour ceux qui connaissent sa vitesse, une base volée.

\r\n

Sachez le : Nicolas a été quatre fois champion de France. De 2007 à 2009 avec Rouen,mais aussi en 2000 avec le PUC.

\r\n\r\n

\r\n

Salut Nicolas, le PUC fait une très belle saison. Qu’est ce qui explique ce parcours selon toi ?\r\nCela fait 2-3 saisons que le PUC est revenu sur le devant de la scène du baseball français mais échouant en demi finales chaque fois, surtout par manque d’expérience selon moi. Cette année, les joueurs commencent à s’habituer et donc se préparent mieux mentalement à ce type de rencontre. De mon côté, en tant que capitaine, j’essaye d’apporter mon expérience ainsi que de la sérénité à l’équipe. Cela semble assez bien fonctionner pour le moment, on croise les doigts.

\r\n

Quels sont les points forts du PUC 2014 ?\r\nL’équipe du PUC 2014 n’a pas vraiment de point faibles comment peuvent en témoigner les statistiques de saisons. Je pense que le line up est vraiment très fort, ainsi que notre défense. Dans l’ensemble, notre effectif est profond, nous avons de très bon joueurs sur le banc à chaque match.

\r\n

Tu vas affronter tes anciens coéquipiers en demi. Cela fait quoi ?\r\nÇa fait un peu bizarre de jouer contre les Huskies en play offs, c’est un mélange de crainte, de respect et de motivation à la fois, assez bizarre… J’aurai cependant préféré les jouer en finales je l’avoue. Connaissant les Huskies et de quoi ils sont capables, j’ai le plus grand respect pour eux et m’attend à tout dans cette série… comme dirait Francky, « Il n’y en aura pas de facile » ! Mais en même temps, Rouen ayant gagné les 10 derniers titres, je suis davantage motivé à être leur « tombeur ».

\r\n

Tu as remporté quatre titres avec les Huskies (2007-2009). Lequel est le plus beau ?\r\nMon plus beau est sans aucun doute celui de 2007, vous savez tous pourquoi… 2007 était l’année de mon arrivée à Rouen et j’avais une très grande soif de victoire !

\r\n

Que crains-tu le plus chez les Huskies ?\r\nCe que je crains le plus chez les Huskies est le fait que ce sont des Winners, ils l’ont suffisamment prouvé au fil des années. Il ne faudra rien lâcher jusqu’au dernier retrait du dernier match !

\r\n

Ton pronostic ?\r\nDésolé mais mon pronostic est le PUC en 4 matchs (mais on va tout faire, pour que ce soit en 3…)

\r\n

Nicolas Dubaut, vu par François Colombier\r\nNicolas a fait partie de la lignée des grands leaders des Huskies. Par ses performances sportives, bien sûr, mais aussi par son charisme, son engagement permanent. Sa force de caractère en faisait un joueur qui en voulait toujours plus, qui voulait toujours être sur le terrain, qui détestait la défaite. J’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à le côtoyer pendant ces trois saisons, car non seulement le champion est un exemple, mais l’homme est tout aussi remarquable.