TOKYO, 25 mars 2008 (AFP) – \n\nUn groupe de défenseur des animaux a conseillé aux autorités du baseball japonais de ne plus servir de hot-dogs dans les stades, soulignant l’effet néfaste de l’élevage pour le réchauffement climatique.\nLa ligue professionnelle de baseball du Japon (PBJ), le sport le plus populaire dans l’archipel, a annoncé la semaine passée des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique, de nouvelles règles pour abréger les matches et limiter les dépenses d’énergie.\n\nMais selon l’association pour un traitement éthique des animaux (PETA), basée aux Etats-Unis, la PBJ deviendrait « un exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique en servant uniquement de la nourriture végétarienne » dans ses stades,\na-t-elle expliqué à la ligue dans un courrier transmis à l’AFP.\n\n\n\nRéduire une partie de 12 minutes diminuera la consommation d’électricité de\n435 kilowatts-heures par match. Vu que 864 matches sont joués chaque année sous l’égide de la PBJ, la ligue estime à 376.000 kw/h l’économie d’électricité possible, soit 209 tonnes de dioxyde de carbone en moins dans l’atmosphère.\n\nLe Japon, où a été signé le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, peine à tenir son propre engagement de réduire de 6% ses émissions entre 1990 et 2012.\n\nL’archipel voudrait faire figure de modèle en la matière et le gouvernement a placé sous le signe de la lutte contre le réchauffement climatique le sommet du G8 qu’il présidera en juillet dans l’île de Hokkaido (nord). \n\nMais à l’instar des États-Unis, il ne souhaite pas que de nouvelles mesures contraignantes soient imposées à chaque Etat pour réduire ses émissions. Il insiste sur une approche « sectorielle » de réduction des émissions, par branche industrielle.\n