\n24 octobre, Rouen. 7ème titre. Vous êtes le premier à vous jeter dans la mêlée des joueurs. Un tel bonheur, ça n’a pas de prix, n’est-ce-pas ?\n_ C’est vrai. Ces moments là sont tellement forts. En dernière manche, j’ai demandé à Pierre Yves, mon frère, et à Eric (Hartout) de venir avec moi près de la porte qui donne accès au terrain. Je voulais qu’on vive ce moment tous ensemble. Dans une saison, les dirigeants dirigent et les joueurs jouent. Chacun son rôle. Et puis, sur le dernier retrait, on se retrouve tous. C’est une communion très émouvante. Et cela donne la pêche pour bosser encore plus fort. \n \n\n25 octobre, Nantes. Vous êtes revenu chez vous. Et vous pensez déjà à la saison prochaine. La trêve, ça n’existe pas pour un président ? \n_ C’est vrai. J’ai du reprendre la route de Nantes, ou j vis et travaille. Je dois dire d’abord que j’adore cette ville de Rouen. Il suffit de passer dans mon bureau pour s’en rendre compte (rires). \n_ C’était très frustrant car je n’ai pas pu faire la fête avec les gars. Si j’ai un reproche d’ailleurs à leur faire, c’est de ne pas avoir gagné dès le samedi soir, on aurait pu tous se lâcher (rires). Pendant les quatre heures de route, j’ai pensé baseball, saison prochaine, équipe, projets de développement. Et pour répondre à la question, il n’y a plus de trêve. Au début du club, on travaillait très fort l’hiver et quand la saison débutait ca se calmait, il suffisait de gérer. Désormais, c’est 12 mois sur 12. C’est beaucoup de travail, d’investissement, de stress… Mais personne ne nous oblige. Je prends beaucoup de plaisir à côtoyer les licenciés du club. \n_ Maintenant, il y a des moments clefs dans une saison sur le terrain. Il y en a aussi dans les coulisses. Le repas à Rennes avec François Colombier et Anthony Piquet aura aussi été un moment capital dans la saison. Il se passe des choses importantes l’hiver. \n_ J’en profite pour dire un mot suer Anthony Piquet, un garçon très attachant Je suis très heureux qu’ils soit champion de France. Il le mérite. \n