{« C’EST NOTRE ZIDANE A NOUS »}\nXavier Rolland, président de Rouen\n\n_ C’est une formidable nouvelle. Pour lui d’abord, pour Fabienne, Alexandre, Quentin et le petit Antoine. Le feu vert des médecins, cela veut avant tout dire qu’il va bien. Il a affronté la maladie avec la même volonté que celle qu’il affiche sur les terrains. Il a fait front, avec courage, il n’a rien lâché. Je suis très impressionné par son mental. C’est une sacré leçon. \nEnsuite, Robin est mon ami et le voir dans le groupe me remplit de bonheur. C’est sa place, c’est son équipe. On est tellement plus forts quand il est là . Parce que c’est un grand lanceur bien sûr, mais aussi parce qu’il transmet sa volonté aux autres, son refus de la défaite. \nC’est à notre échelle, notre Zidane à nous. \nUne anecdote ? J’en ai beaucoup. Je n’oublierai jamais Prague. En Coupe d’Europe, on affrontait Tenerife et son lanceur vénézuélien vedette Renny Duarte. Les gars étaient tendus, on ne le frappait pas. Robin a réuni le groupe, leur a dit quelques mots simples… et les gars se sont mis à cogner et on remonté les six points de retard. Je pense que ce jour là , on a cessé d’avoir peur, on a effacé nos complexes face aux grands clubs européens et leurs lanceurs.\nJe me souviens aussi d’un été en 1990. Je suis allé à Montréal pour recruter. Robin figurait en tête d’une liste d’une dizaine de joueurs. J’étais allé voir le DTN de Baseball Québec. Il m’avait assuré que Robin ne partirait pas en Europe car il figurait sur le roster élargi de Team Canada qui visait les JO de Barcelone. J’ai donné rendez-vous à Robin au stade olympique. Il jouait. C’était un dimanche. Après le match, on s’est retrouvé aux guichets. On est allé manger. Il était très curieux, posait plein de questions sur la France, nos habitudes de vie… sur les Françaises aussi (rires)… Quelques mois plus tard, je l’accueillais à Orly. Une amitié est née. \n\n\n{« J’ATTENDAIS CE RETOUR »}\nFrançois Colombier, manager de Rouen\n\n\n\n- {Ils ont été coéquipiers en équipe de France. Puis Boris quitté Montpellier pour rejoindre les Huskies. « Un excellent renfort » avait alors commenté Robin Roy. Les deux joueurs se sont d’abord côtoyé sur le terrain. Puis Robin, manager, a pris Boris Rothermundt comme coach à ses côtés. Depuis Boris a pris son envol. Mais n’oublie pas. } \n\n_ Honnêtement, le championnat Élite avec ou sans Robin, ce n’est plus la même compétition.\nJe suis sûr en plus que son retour sera spectaculaire et qu’il retrouvera son meilleur niveau, j’en suis persuadé. Ce n’est jamais facile de réussir un come-back, mais je suis impatient de le voir sur la butte et, ces jours là , de le féliciter. La coupe d’Europe risque d’être palpitante pour Rouen avec une surprise comme celle-là , si Robin arrive à se libérer de son travail!\nRobin, c’est un sportif hors norme dans notre discipline. Il m’a apporté beaucoup d’aides, de soutien durant toutes mes années à Rouen, en tant que joueur, coach et manager.\nJe pense qu’il a combattu le plus dur et que maintenant il va profiter à fond avec sa famille de ses nouvelles performances dans le groupe de Rouen. Dommage que l’on ne participe pas à la coupe du Monde…Robin aurait surement aimé y participer… \nUne anecdote ?\nIl y en a tellement, mais une en rapport peut-être avec son retour: lors de la coupe d’Europe avec Rouen en 2007 (avec cette magnifique 2ème place), Robin s’était déplacé spécialement pour les phases finales. Il a encouragé les gars avec beaucoup de cÅ“ur, il a été aussi très ému après la demi-finale, mais je sentais que cet évènement pourrait lui apporter une nouvelle étincelle. Je pense que c’est le cas et que, peut-être, cette Coupe d’Europe a été un des moteurs parmi d’autres.\nJe pense que le manager de Rouen commence bien son recrutement 2009!!! Voir le colonel au grade de Manager avec le retour du King, wouah!!\n{\n« IL FAIT FIGURE D’EXEMPLE POUR TOUT JOUEUR DE BASEBALL »} \nJamel Boutagra, manager de Toulouse\n\nC’est une très bonne nouvelle que Robin revienne sur le terrain. Cela va relever un peu plus le niveau de jeu. C’est face à de bon joueurs que l’on mesure notre vraie valeur. Je suis donc heureux de savoir que nos jeunes joueurs affronteront un des meilleurs lanceurs que nous ayons eu en France. \nSur un monticule, Robin est un exemple. Il a tout ce qu’on demande à un lanceur: l’attitude, la détermination, la constance, le leadership… Il ne montre jamais d’émotion. Je me rappelle l’époque durant laquelle Rouen n’était pas aussi fort qu’aujourd’hui. Il lançait ses 9 manches, dans la difficulté sans jamais rien lâcher. Cela inspire un certain respect . Il fait définitivement figure d’exemple pour tout joueur de baseball. \n Le meilleur souvenir que j’ai avec Robin, c’est pendant l’Euro 99 en Italie. J’ai catché Robin sur 3 matchs: l’équipe Russe avec 19 K, première victoire; la seconde victoire contre les Espagnoles en quart que l’on n’avait pas battu depuis 91. Enfin le match pour la médaille de bronze où Robin à relevé Patrice Briones pour assurer la victoire et la seule médaille de l’équipe de France A jusqu’à ce jour. A juste titre, cette année, il a été élu meilleur lanceur européen. \nEn ce qui me concerne, pendant ces 3 matchs, j’avais le sentiment que tout était facile et que j’aurais pu catcher les yeux fermés. En fait, nous avions eu une entente parfaite avec Robin. Merci à lui pour ce souvenir. \n\n{« IL VAUT MIEUX ETRE DANS SON EQUIPE QUAND IL EST SUR LE MONTICULE ! »}\nMax Leblanc, ex lanceur de Toulouse et de l’équipe de France \n\nC’est une agréable surprise d’apprendre que Robin reprend la compétition, ça ne pourra que pimenter le championnat! \nIl m’avait contacté fin 2007 (pour venir jouer à Rouen!) et m’avait annoncé son problème de santé, j’en avais été profondément attristé. \n \nDonc, son retour me réjouit, car c’est l’un des meilleurs lanceurs qui n’aient jamais évolués dans le championnat français. Son palmarès, son tempérament, son expérience, son envie de gagner vont être un atout certain pour Rouen pendant cette saison. Il va être un renfort important pour la coupe d’Europe. Il va également pouvoir transmettre son savoir-faire à tout un groupe de jeunes lanceurs prometteurs qui évoluent dans le club. \nSon retour montre aussi qu’il n’y a pas d’âge pour jouer au baseball et qu’à partir du moment où physiquement on se sent bien, on peut continuer à évoluer sur les terrains (ça me fait penser qu’il faut que je reprenne une licence pour battre Rouen à Toulouse! Non je rigole!) \nCe qui est sûr, c’est qu’il vaut mieux être dans son équipe quand il est sur le monticule! Son caractère bien trempé de Québécois ne lui fait rien lâcher et quand il a la balle dans la main, il est redoutable. \nJe l’ai vu à plusieurs reprises pendant des matches « chauds » et il a été à chaque fois impressionnant de maîtrise. \nC’est un excellent challenger qui a beaucoup de choses à transmettre aux générations futures. \nUne anecdote ? Le championnat d’Europe 1999 durant lequel il a été super dominant. \nLa demi-finale contre les Russes particulièrement, où il a lancé 18 ou 20 K (NDLR 19K) alors qu’il les avait déjà affrontés en match de poule. Impressionnant, vraiment! \nD’ailleurs il a gagné le trophée de meilleur lanceur cette année là . Il le méritait amplement car il a été « écÅ“urant » (comme disent les Québécois)! \n\n\n