Tous les joueurs qui sont passés à Rouen nous le disent : « Vous avez un truc que les autres n’ont pas »

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KEINO PEREZ, DANS PARIS-NORMANDIE (MANAGER DES HUSKIES)

Nous avons réussi à trouver la clé au meilleur moment, car dans le championnat, on a du mal à faire preuve de régularité. Notre abnégation et notre solidarité ont joué pour beaucoup. Je suis très content pour les joueurs, qui n’ont jamais lâché, même dans des moments plus compliqués.

MAXIME LEFEVRE dans Paris-Normandie (ARRÊT-COURT DES HUSKIES)

La rencontre a basculé sur une fulgurance, mais c’est souvent ce genre de scénario dans des finales. L’équipe a livré depuis le début des play-offs un boulot formidable. On a fait preuve de maîtrise du début à la fin. Dans ce genre de finale, c’est l’expérience qui parle. Alors que pour Montigny, c’était leur première finale, pour nous, c’était la 14e, c’est dire la différence sur ce point. Mais on a surtout réussi à imposer notre force, avec tout un collectif au diapason.

Tous les joueurs qui sont passés à Rouen nous le disent : « Vous avez un truc que les autres n’ont pas » Luc Piquet

LUC PIQUET (2ME BUT DES HUSKIES)

Quelle saison ! Champion de France, vainqueurs du Challenge de France… C’est le huitième doublé du club. Et puis demi finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions… Pourtant, c’était compliqué car on a un groupe renouvelé avec de nouveaux étrangers, des jeunes qui montent… On a été critiqué, Rouen n’a plus le niveau, etc … Et malgré tout cela, on a fait en sorte de faire un pas vers l’autre, de travailler tous très fort. Le seul objectif, c’était de gagner. Et de gagner en équipe. L’exemple, c’est Johan Carias. Il a eu du mal dans la saison à frapper, à être dans le rythme, mais il a bossé fort, il n’a rien lâché et il arrive en play offs et boom ! Il frappe ! Velazco ! Deux homeruns en finale ! Boom ! Notre force, le team spirit ! Ca a pris du temps cette saison mais l’équipe a gagné en maturité. Cette victoire 2018, je la classe avec le premier titre en 2003. Depuis 2003, on a fait que progresser, que se développer. Bravo aux dirigeants, aux bénévoles… Je me souviens quand on était assis au milieu des spectateurs, sans mur aux dugouts (abris des joueurs)… On jouait en tee shirt…

On est fort dans nos têtes. Tous les joueurs qui sont passés à Rouen nous le disent : « Vous avez un truc que les autres n’ont pas ». On ne joue pas pour nous, pour nos stats perso. On joue pour l’équipe. On se donne à fond pour l’équipe. Quand tu es sur le terrain. Quand tu es sur le banc aussi, tu dois tout donner. Peu importe. Regarde les jeunes cette année. Ils sont frustrés de ne pas avoir joué la finale ? C’est normal. Ils doivent être vénéres. Tu t’entraînes, tu bosses… Mais cette frustration doit te tirer vers le haut. Tu dois t’en servir pour être encore plus fort. Le baseball est un sport difficile. Les plus grands frappeurs cognent une fois sur trois. Ils ratent deux fois sur trois. Et ce sont les meilleurs. Tu dois gérer ta frustration au baseball. Sinon, tu ne peux pas performer. Etre sur le banc de Rouen pour ces jeunes, c’est déjà une première victoire. Si vous portez le maillot de Rouen, c’est qu’on croit en votre potentiel. L’avenir est à eux.

OWEN OZANICH (LANCEUR DES HUSKIES DE ROUEN)

Si je suis déçu de ne pas avoir réalisé un match parfait (un seul joueur de Montigny a atteint le 1er but, un hit en 9me manche NDLR) ? Non, pas déçu. L’important, c’est le titre, c’est l’équipe. Je n’aurai jamais imaginé lancer un tel match en finale déjà. Je suis tellement heureux pour l’équipe. Je pense déjà au prochain titre, à la Coupe d’Europe l’an prochain…On voulait « sweeper » les play offs (blanchir, ne pas perdre un match)… C’était un objectif dans le groupe. On l’a fait ! C’est spécial non ? Personne ne l’avait fait ! Mais je connais la qualité de notre groupe. Peu importe la saison régulière, nous on savait qu’il allait être l’heure de monter notre niveau. Il n’y a pas eu de match facile. C’était très serré, c’était chaud tout le temps. Mais on a super bien joué. De bons lanceurs, de gros frappeurs, une défense solide. C’était du Rouen de haut-niveau.