On ne va pas se raconter d’histoire. Huskies et Templiers ont déjà rendez-vous au mois de septembre. En tout cas, ils y pensent très fort à ces deux week-ends du 20 et du 27, ceux de la finale, qui devraient logiquement voir les deux gros bras du championnat de France régler sur le terrain la question de la suprématie nationale.\r\n\r\nLes Templiers veulent, évidemment, conserver leur titre. Le triple hashtag #repeatenergy, #repeatbattle, #repeatedication, qu’ils affichent dans leur communication est le signal clair : le club est concentré sur cet objectif majeur. Le temps semble même s’être arrêté pour Sénart depuis ce triomphe, à l’image d’un site internet qui n’a guère évolué depuis le début de la saison.\r\n\r\nLes Huskies, eux, veulent tout aussi évidemment faire revenir dans leur niche le trophée de champions, qu’ils avaient considéré au fil des années comme une propriété personnelle. L’année blanche de 2014 aura-t-elle été une simple sortie de route ou un accident industriel ? Une première partie de réponse a été donnée lors du Challenge de France. Mais on ne le saura vraiment qu’à la fin de la saison.\r\n\r\n\r\n\r\nEn attendant les play-offs, rouennais et sénartais vont continuer la bataille psychologico-sportive qui les oppose depuis de nombreuses années. Une journée de championnat ne fait pas une saison, mais l’affrontement de dimanche prochain est prometteur. Sénart a certainement très envie d’être les premiers à faire tomber Rouen. Cela ne changera pas la face du monde et surtout de la saison, mais cela ferait bien plaisir aux sénartais d’effacer ce « 0 » dans la colonne des défaites. Histoire de montrer qui est le patron, le taulier, le tenant. Ils arrivent dans de bonnes conditions pour cela. Les rouennais le savent bien, après une Coupe d’Europe, on hausse son niveau d’un cran. Les Templiers ont vu des gros lanceurs, ont joué beaucoup de matches, ont battu le finaliste Brno, ils sont donc parfaitement armés pour relever le défi. Même s’ils doivent digérer le fait de ne pas avoir réussi à maintenir la France dans le Top 8 l’an prochain.\r\n\r\nLes Huskies, eux, doivent se poser des questions. Est-ce normal d’avoir mis une telle correction à l’un de leurs meilleurs ennemis, Montpellier, sur le terrain de Veyrassi où ils ne présentaient jusqu’à dimanche dernier qu’une fiche de 21-16, l’une de leurs plus modestes ?\r\n\r\nL’avalanche de coup-sûrs d’une attaque pourtant privée de quelques gros bâtons, ne pourrait-elle pas constituer l’apogée d’un début de saison étourdissant ? Faut-il voir dans cette exécution un aboutissement qui ne pourra qu’être suivi que d’un ralentissement ? Ou bien au contraire, est-ce encore un palier de plus dans la construction d’une saison qui pourrait être encore plus historique que les autres ? On en saura un peu plus, sans être complètement fixé, après les matches de dimanche.\r\n\r\n

1 | ROUEN Huskies | 27W | 1L | .964 |
2 | SENART Templiers | 22W | 6L | .786 |
3 | MONTPELLIER Barracudas | 15W | 13L | .536 |
4 | PARIS | 13W | 15L | .464 |
5 | TOULOUSE Tigers | 13W | 15L | .464 |
6 | SAVIGNY Lions | 10W | 18L | .357 |
7 | BEAUCAIRE Chevaliers | 8W | 20L | .286 |
8 | CHARTRES French Cubs | 4W | 24L | .143 |